mercredi 29 avril 2015

Galerie Popy Arvani à Paris


Quand on emprunte la rue J.P. Thimbaud, dans le 11e, près du Marais, dans l'ancienne écurie de l'hôtel particulier de la fille de Marie-Antoinette, on découvre au no 7, la Galerie Popy Arvani qui abrite une variété d'artistes, et ce depuis une dizaine d'années. 


C'est là que les Singes de Camilla Adami veillent, pour encore quelques semaines, jusqu'à la mi-mai, entourés d'autres artistes jeunes ou confirmés.


L'accueil de Popy est réchauffant. Historienne d'art, plasticienne, muséologue et enseignante, Popy Arvani nous ouvre les bras de sa galerie.





Pour revenir aux Singes de Camilla, c'est un thème qu'elle développe tout au long de son parcours. Certaines pièces lui valurent un livre en duo avec Jacques Derrida.  Ceux exposés aujourd'hui sont une radioscopie de la préhistoire, tant leur côté primate transparait. 






La rue qui abrite la galerie est très vivante, passant par le resto-bar Le Chat Noir vers la Maison des Métallos, devenu Établissement culturel parisien. 






jeudi 23 avril 2015

Balades dans Paris







Déçue de constater la fermeture de mon musée favori.


Livre d'artiste d'Etel Adnan à l'institut du Monde arabe 

Passerelle Simone de Beauvoir


Exposition Antonioni à la Cinémathèque française 







Poèmes de Rimbaud et Hugo dans le metro, Arménie 2015, liberté pour Asia Bibi, poèmes et encre-calligraphie du poète Adonis à la Galerie Azzedine Alaïa, les anémones du printemps parisien, l'engagement de la Ville de Paris.












mercredi 15 avril 2015

L'album multicolore de Louise Dupré

Peut-on raconter son enfance ? Y a-t-il un fil conducteur ? Les images, les scènes surgissent comme des fantômes. 
Écrire le récit que tous veulent lire. Lire notre propre histoire. Celle de voir les derniers jours de sa mère presque centenaire. Louise Dupré, avec le ton de la confidence, ou celle qui veut "se faire pardonner" elle - même, et démunie face à la douleur, comment ne pas souhaiter que cela se termine? Que ça se termine en beauté. Mais hélas, pouvons-nous savoir comment cela se terminerait ?
"La mère, morte, emporte l'humanité" écrit Paul Bélanger que l'auteure cite. 
Il y a le bruit familier de la machine à coudre Singer : "ce bruit familier, le grincement d'une pédale de machine à coudre qui nous endort, le soir,dans nos draps aux odeurs de corde à linge, combien de personnes l'entendront-elles en me lisant, combien de femmes alors au Québec cousait tard la nuit? " . Au Québec et au-delà jusqu'au bout de la méditerranée, le bruit de la même machine à coudre, symbole du travail au féminin.  "Même sans larmes, l'enfance reste tapie dans un coin sombre, elle nous guette . Elle ne meurt jamais . "

Louise Dupré, L'album multicolore, Héliotrope, 2014

dimanche 5 avril 2015

Dimanche de Pâque


Résurrection 

ce matin elles n'avaient pas bonne mine

puis après un arrosage 

elles ressuscitent  



Chant des créatures de Nadine Ltaif

CHANT DES CRÉATURES, le nouveau recueil de NADINE LTAIF sort en librairie aujourd’hui mardi, le 6 février 2024. « Pour écrire un seul vers, ...