vendredi 20 juin 2014

Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka


Récit écorchant, émouvant, révoltant. Des jeunes filles japonaises qui prirent le bateau au début du vingtième siècle pour rejoindre des fiancés japonais, émigrés à San Francisco, et seulement vus sur une photo souvent falsifiée. Mariages  arrangés, récits douloureux qui dévoilent un peu de l'histoire méconnue de l'immigration japonaise aux États-Unis. Comment cette Amérique était perçue dans les yeux d'une Asiatique qui ne comprenait ni la langue ni le langage du Nouveau continent, où rien n'est gratuit. On apprend l'histoire de l'Ouest américain, perçue à travers les yeux des Japonaises paysannes domestiques. Une main-d'oeuvre devenue indispensable.
"La meilleure manière de leur résister est de ne pas leur résister". 
Maltraitées, réduites à l'esclavage, elles veulent  retourner dans leur Japon natal pour sortir de ce cauchemar.
C'est aussi l'histoire des immigrées, riches propriétaires, des comtesses, des immigrées russes qui ont fui les bolcheviques et qui ne rêvent qu'à retrouver leur Odessa natal. Si le premier chapitre est écrit en phrases interrogatives, le suivant est écrit tout en négation. Variant les points de vue, les récits ont le souffle de la prose poétique comme le roman les vagues de Virginia Woolf. 

Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka, Phebus.
Prix Fémina 2012

jeudi 19 juin 2014

Images de Paris

Le Chat Narcisse ėtait absent. Il s'était infectė les petites pattes en grattant les fauteuils. Emmené chez le vétérinaire, Narcisse s'est fait soigné puis prescrire une retraite à la campagne. Hélas nous n'avons donc pas pu le photographier.
Terrasse du restaurant mini palais
Musée du Grand Palais


vue du Petit Palais
Roxanne hôte du Rostand

Amal découvre son amie Roxanne


Jardin de l'église Saint-Germain

La sortie du  samedi soir 







jeudi 12 juin 2014

mercredi 11 juin 2014

Marché de la poésie- Paris -signature et lecture au Café Flore



couverture : Camilla Adami

Je serai tous les jours  du 12 au 14 juin de 15h à 16h au Marché de la poésie au stand du Noroît (407) de 15h à 16h
Lancement le 14 juin dès 17h30 avec mon dernier livre Hamra comme par hasard (éditions du Noroît) 2014.
Et le vendredi 13 juin à 18h30 une lecture au Café Flore.
Avec les poètes du Noroît et ceux de la Revue La Traductrière
37e Festival franco-anglais de poésie /
http://www.festrad.com/f/14prog.html









Chant des créatures de Nadine Ltaif

CHANT DES CRÉATURES, le nouveau recueil de NADINE LTAIF sort en librairie aujourd’hui mardi, le 6 février 2024. « Pour écrire un seul vers, ...